jam_session_copieEn arrivant en tant qu’auditeur dans une Jam Session, sachez que les euros que vous dépensez en boissons sont le flux vital de l’économie de l’organisateur, mais que, pour les musiciens, vous êtes hors sujet. Ne demandez pas de chansons, ne vous mettez pas à danser et n’essayez pas de chanter avec l’orchestre. La dernière chose dont a besoin une jam, c’est d’un autre ego. Les choses sont déjà assez compliquées comme ça.
Comment dire ? Ca ne va jamais !
La salle, soit trop grande, soit trop petite, tout dépend de la réussite commerciale de la soirée.
La scène, toujours trop petite, et pas assez haute : les gens du fond qui sont venus écouter le petit dernier au sax ne feront que ça... l’écouter.
Le matos : sympa, les Jam Sessions, y’a tout le matos sur place, amplis guitare, basse, claviers, sono et micros... mais jamais assez de retours, et toujours une batterie pourrie. Mais qui irait prêter un batterie neuve à des musiciens inconnus ???
L’encadrement : toujours deux ou trois pros pour encadrer la Jam, des supers zicos qui nous en mettent plein la vue, de sorte qu’après leur intro de 3 ou 4 morceaux, plus personne n’ose monter sur scène;
Le répertoire : obligés de jouer des “saucissons” que tout le monde connaît... Marre de les entendre, mais en même temps, ça rassure de jammer sur des morceaux que l’on connaît par coeur. Vivent Mustang Sally et autres Cantaloup Island...
La bière : pas gratuite, hélas, c’est pourtant nous qui faisons le spectacle.
En effet, une Jam, c’est pas si simple !!!

Rappel Important : Jam Session à Ozoir le 17/11/2006 à 20h45 - voir ici